Une nouvelle page...
Ce matin j’ai décidé d’écrire "journal intime" dans l’onglet recherche de Google car comme à mon habitude comme après chaque crise d’hyperphagie je psychote, je m’en veux, me déteste et ai qu’une seule envie, écrire mon malheur.
Je suis quelqu’un de mal dans ma peau et ce depuis quelques années dû principalement à des troubles familiales. Petite j’étais sujette à de nombreux TOC. Rien de bien grave, mais assez pour me marquer et faire de moi cette fille stressée pour un rien et qui a le dont de perdre cette étincelle de joie de vivre dans la minute où elle est apparue.
Ces derniers temps j’admets avoir besoin d’aide et besoin de me confier mais je me dis à quoi bon et à qui ? Mes copines habitent déjà toutes avec leur amoureux. Et pour moi, qui dit amoureux dit "pas besoin de les embêter avec mes problèmes, elles ont leur petite vie". Je sais bien que je ne dois pas penser de la sorte mais malheureusement je suis comme ça.
Aujourd’hui j’ai décidé de parler de mes problèmes d’hyperphagie boulimique à ma mère. C’est un grand pas pour moi car cela fait 3 ans que je vis ce problème dans l’ombre. Elle en conclue comme moi que je suis très mal dans ma peau et que je dois consulter un psychiatre. J’ai énormément de mal à me confier et à parler de moi même aux autres. Que ce soit famille ou amis, je mets tout le monde dans le même sac. C’est pour cela qu’une personne externe peut me faire le plus grand bien.
Malheureusement cela a un coût, et c’est en parti pour ça que j’ai décidé d’en parler à ma mère, car sans elle dû haut de mes 22ans et encore étudiante je ne pourrais me financer cette aide.
Pour la première fois depuis longtemps j’ai retrouvé espoir, un vrai espoir. Je parle pas de celui qui survient comme chaque semaine après chaque crise et qui me permet de garder la tête autre jusqu’à la prochaine crise.Non ! Je parle d’une personne qui a lu mon écrit et qui s’est identifiée à travers mes lignes. Son message m’a fait un grand bien. Peut être à deux nous pouvons nous motiver encore plus et trouver en l’autre la parcelle de motivation qui nous manque ?
En tout cas, lu ou pas, écrire me fait du bien. L’anonymat me protège comme un bouclier et me permet de dire clairement ce que je ressens. Car sur papier, je soupçonne ma très cher mère d’avoir glisser ses mains sur mon "journal intime" malencontreusement lorsqu’elle faisait son petit ménage ; bien sur !
J’espère de tout cœur que dans quelques mois je serais fière de moi et de mon évolution lorsque je prendrais la peine de relire mes premiers écrits. Et ainsi voir un parcours, malgré les embuches, qui se tournent vers le positif.