Les cachoteries de M.

Un futur passé.

Pour revenir sur ma journée d’hier, ce fut en général un pur fiasco.
J’étais partagée entre le sentiment de devenir une meilleure personne, pour moi même et pour les autres. Puis d’un autre coté profiter de mes derniers travers.
J’ai eu l’heureuse idée de me gaver une dernière fois de tout pleins de chose car lundi est mon nouveau départ, le jour où je pourrais enfin redevenir cette fille fière de soi même.
Et donc hop, ce matin, crise d’hyperphagie, mais que c’est étonnant !
Et ce fut, je pense, l’une des pires journées de ma vie. J’étais dans état déplorable, mentalement parlant j’entends par là.
Un sentiment déception, de dégout, un mal de ventre à n’en plus finir.
J4ai l’impression que je réalise enfin la stupidité de cette acte, manger pour manger, sans plaisir quelconque.
Maintenant que je connais bien les symptômes de l’hyperphagie boulimique, je peux vous dire qu’en pleine crise je les analyse tous. Et me catégoriser d’hyperphage est loin d’être facile à assumer. M’enfin, je me suis promis une chose, c’est que cette crise sera la dernière.
Chose que j’ai du me promettre des milliers de fois, mais là avec le recul, je sens que cette fois ci c’est différent. LE dégout que j’ai de moi même ne concerne pas mes kilos en trop, non ! Mais plutôt la façon dont je me comporte face à la nourriture.

Sinon ce matin, j’ai envfin pris la peine de tracer sur PC mes objectifs en terme de perte de poids et pour retrouver cette confiance en moi même, puis les récompenses pour chaque kilos perdus.
Ça peut paraitre un peu trop prise de tête et réfléchie mais malheureusement j’ai déjà tout essayer. Me prendre moins la tête. Compter les calories mangées et dépensées. M’affamer, Faire énormément de sport au point d’en devenir obsessionnel.
Mais cette solution est l’une qui se rapproche des meilleurs. Et puis maintenant j’ai trouvé un peu plus de soutien !
J’ai hâte d’être lundi, mentalement c’est le feu dans ma tête tellement je suis excitée.

Sinon concernant Y. j’ai encore une fois rêvé de lui. Pourtant je n’ai quasiment pas pensé à lui aunourdh’ui bordel… Même si au fond de moi même je pense l’inverse, j’espère ne pas le retrouver dans ma classe en novembre lorsque je reprendrais les cours… Foutu mec, foutu Y.